Le bruit est un inconvénient majeur en copropriété et presqu’inévitable dans le cas d’immeubles étagés.
Pouvoir gérer la question du bruit est un élément essentiel pour tout conseil d’administration et tout copropriétaire.
La première étape sera de déterminer la source du bruit.
Il y en a trois. La première émane d’un problème de construction. Par exemple, je prends possession de mon unité et m’aperçois que j’entends tout ce qui se passe dans les unités voisines ou, encore, j’entends les appareils de ventilation de climatisation ou mécaniques du bâtiment.
À ce moment-là, mon recours se dirige contre mon syndicat de copropriété qui est responsable des parties communes de l’immeuble et des déficiences affectant l’immeuble. Ce dernier pourra alors recourir contre le promoteur et éventuellement prendre les recours auprès des différents plans de garantie.
La deuxième source de bruit est celle qui émanent de travaux ayant été réalisés par des copropriétaires dans leurs unités privatives. Le cas classique est celui du copropriétaire qui change son revêtement de sol dans son unité privative. Il remplace le tapis par un plancher de bois, ce qui cause une augmentation du bruit. Encore une fois, le recours sera dirigé contre le syndicat de copropriété puisque ce dernier est le gardien des dispositions de la déclaration de copropriété et doit donc s’assurer que les travaux ont été exécutés selon les règles prévues à la déclaration de copropriété.
Le troisième cas est celui qui émane du comportement d’un ou de voisins. En effet, à titre de copropriété ou résident d’une copropriété, je me dois d’endurer les troubles normaux de voisinage. Si le comportement de mon voisin excède les troubles normaux, j’aurai un recours contre ce copropriétaire. Je pourrai également avoir un recours contre le syndicat de copropriété si une ou des dispositions du règlement d’immeuble ne sont pas respectées par le comportement de ce copropriétaire.